jeudi 15 avril 2021

 13 avril


Tourmentation sans âge

Coup de tête

Traversant la foudre

Éclairs déchirant le ciel

Tonnerre d’infortune

Ne respectant que l’ordre

Des pluies de rage dégoulinantes

Violant lois et marrés

En sa rade démasquée

D’une météo disjonctée

L’avis de temps ne vit devant elle

Que contre temps et conquêtes

D’ici dance encore le phare

Ou lumière n’est pas lanterne


nc

 


dimanche 29 septembre 2019

Aller sans retour




Il y a dix ans, plus exactement le 29 septembre, en mal de sens, je m’envolais à ta rencontre. 
Espace-temps inconnu, cap au Nord, confiant mon destin à ma bonne étoile.

Trois cent passagers plus tard, dans un vol banal, qui allait de façon radicale, changer mon idéal. C’est le moment ou tout s’emballe.

J’avais rendez-vous avec mon passé, mon futur et le présent qui m’attendais allait être a la hauteur de l’étoile.

Gravissant lentement les marches de la passerelle métallique, se refermait derrière moi, marche après marche, clic, clic, les pages d’une vie.
Un livre se refermait, clac. 
La porte de l’avion aussi.

Assez déconné, il était temps de décoller…

Un nouveau chapitre m’attendait. Toi aussi, au bar de l’aéroport.

Je ne suis jamais reparti.

Aujourd’hui, à deux mains, nous continuons à écrire ce magnifique livre. Et comme deux mains ne suffisaient pas, une autre petite main est venue illustrer notre œuvre solitaire.
Pour ces dix ans de « vivre ensemble, libre ensemble », je te dis simplement Merci.
Je t’aime

Chris


mercredi 23 mai 2018

Tant et Temps


Met l’Ange au féminin et dans les trois temps
Dit au large et ment doux et sans
Qu’au blessant s'enfonçant lentement
Coule infiniment l’asphyxiante
Superposition du bord à l'extrêmement
Effacé d’un maintenant hier déjà oublié
Présent d’un passé fixe et face dégagé
Penser encore la linéarité fausse
D’un espace forcément globalisé
Montre l’aiguille trompeuse
Qui nous perfore dedans ainsi Dieu se ment
Mais non Tout n’est jamais accent
L’ensemble et le sang absent
Mêlé Forme l’Unité temps
Désespéré de notre démente
Immortalité

nc

mardi 19 août 2014

Au nom du Père et du Fils


ceci est ma prière
car je suis le fils
et tu es le père
géant de la Terre
et pour que le dit fils
ne soit jamais une simple pierre
il faut encore que tu hisses
et ce n'est pas l'hiver
la bannière sans artifice
de l'homme édifice
géant de verre
et apôtre éternel
qui construisit jadis
l'enfant du père
puis celui du fils
                 

jeudi 28 avril 2011

Ma pomme

t’es pas plus haut que trois pommes
mais déja tu m’donnes des leçons comme un homme
fallait bien qu’un jour ou l’autre quelqu’un me raisonne
a force de me taper sur la tête je m’assome
je cherchais un sens je l’ai trouvé à 16h30 cet automne
quand t’as pausé tes valises en criant home sweet home
maintenant que t’es là je sais tu sais je t’ai a la bonne
même si t’as pas fait les grandes écoles pas fait la sorbonne
et que t’es encore a l’age ou tu biberonnes
vas y je t’écoute t’es ma p’tite pomme
t’es mon p’tit bonhomme

jeudi 24 février 2011

Une histoire

C'est l'histoire somme toute assez banale d'un coup de vent
d'un paon qui perdit sa plume oubliée dans un autre temps
d'un ridicule petit bourgeon pensant prenant son élan
ce n'est que le printemps et pourtant

C'est l'histoire bien forgée d'un chevalier et de son épée
parti combatre le temps des chateaux fort de réalité
sans destrier c'est à pied que le croiser n'est jamais arrivé
tu vois où je veux t'emmener en cette fin d'été

C'est l'histoire d'une saison un peu trop monotone
où tu tâtonnes encore entre les colonnes mais voilà que sonne
le temps des premiers symptomes grisonnant des mois d'automne
c'est bientôt la fin du chapitre la fin du premier tome

C'est l'histoire d'un endroit à la campage où l'absent serait le vert
pathétique tableau où tu contemples tes empreintes laissées par terre
le bon sens continue maintenant dans l'autre envers
voila il est temps de se taire

j'ai fini ma bière ...

dimanche 13 février 2011

L'épreuve par 7

L'épreuve par 7

qui remonte le cycle
encore secondé
par la vague d'un temps
d'une valse
ou l'inconnue
trotteuse
croise rondement
la route
tragiquement minutée
de la ronde radiée d'un paradis
pourtant promis
et réellement
rentable de division
rarement la ruelle
ou roule la trotteuse
te laisse une minute
respirer encore
ton horloge
troc l'R et entre toc
ici bas la porte est ouverte et regarde
la ronde
pourquoi vomir le reste en rade
sur tes cordes raides
simplement refaire les ans et secondes
attendre la minute
et toc resurgir de l'endroit
revoir le rouage
raté d'une heure rouillée
rituel romain
presque oublié
fuir a l'envers comme courber
le cercle et le peindre
toujours ouvert
d'un reste
rouge raturé
blessure rythmée
d'un gras rassure
croire au roi
home pour une lettre
et mourir
avec moi