jeudi 26 février 2009

20:30

voyageur de la matiere organique
sans regarder tu franchis les tropiques
mordu par un scorpion de plastique
survivant d'un univers trop politique

chercheur de paradis à peine perdu
étranger dans le verger tu es venu
mais au jardin pourri le fruit défendu
que l'on ne cueillent évidement plus

veilleur des verticalités de l'axe Mer
le méridien trace dans tes affaires
la ligne a franchir des poles déserts
et survivre est encore nécessaire

gardien des Temps qui trépassent
dans cet infini moment d'espace
puisque viendra l'impair et l'impasse
tu sais maintenant où est ta place

sofa airport

Dans ses yeux petillants
de bulles de coca non sucré
brillait la lumiere non filtrée
de pensées ... bang bang

allongée Vénus sans pudeur
indecente etendue comme ça
le profond sofa troublant l'absorba
le temps de la prude heure

ne cherchant pas a s'enfuir
trouvant mes mains a son gout
elle perdit pieds sans mentir
et pris ses jambes a mon cou

quelques pieds plus haut
jouant a perdre de l'attidude
vision possible en altitude
se degageait l'épaule nord

embrassant je crois les alyzées
... peu importe
nous avions decollé
.... de sofa airport

sur le zinc

le gout de l'autre
abricot de l'apotre
brune acide
si tout est avide
peur de la routine
rire bling bling
bonheur de l'instant
couleur du vent
langue defendu
amour pas perdu
domino sur le dos
betes a deux dos
encore un signe
bague trop fine
les mains sur le capot
piéton ballot
pas de regret
j'aime tes filets
avancer encore
joli ton corps
a demain amour
je serai troubadour
encore un baiser
pas sur le nez
la difficulté
c'est quitter
menthol acidulé
elle s'en est allée

L C V



engourdis par le froid
je me pince les cordes
je déroule ma clope
...
rien ne filtre ici
vascillante à la lumiere du zippo
dans le reflet de ma biere brune
apparait ... la lune
...
sa silhouette ondule
brune of course
fumée ou bulle
je la bois, comme un chien
je la fume, comme un joint
je la hume, comme elle vient
pas de brume , nada
je suis a jeun
j'ai dis ... Brune
ça vous va
moi je sais ... les plumes
ça volent ça embrument
j'aime comme ça

Merveilleur

Il neige
Du fond de son trou blanc
Veille un troublant
Lapin Blanc
Tremblant de trouille

tic tac

Mona Lice embrouille
Le Lapin
De délices blancs
Des bords dans
le vice
Elle mouille
Sa langue sucrée

toc toc

nuit noire ... et blanche

joueur d'échecs contre joueur de réussites
la partie est engagée a l'aveugle
avec ma canne blanche
j'ai tatonné dans le noir
cherchant les pieces
dans ma chambre noire
ou j'ai dévellopé les clichés
noirs et blancs des cases vides
de raisons et pleines de sens

de bas en haut

Vaste débat que celui là
tu es en bas, je suis en haut, tu es plus en bas que moi, qui suis encore en haut, toi qui est en bas, tu me suis ?
tu peux etre en bas tout en étant au haut,
et si tu n'es plus en bas , et moi plus en haut , ou sommes nous ?

un peu plus tard...

Tiens j'ai dis somme !
je suis tu es nous sommes
le sommes serait il la somme
de nos additions ?
Il faut pourtant se soustraire pour s'additioner
et en somme , se multiplier
l'opinion est pourtant divisée
...
j'aime compter sur Toi
dessiner des chiffres de 0 a l'infini
faire le grand huit
et dans un regard neuf
passer par les trois pas sage
pour ne faire qu'Un
...
" tu te trompes, nous sommes en démultiplication"

No ( revendication )

Entre démons de : ici et là , réel et virtuel
Qui se mélange parfois ? *
Entre le touché aux touches et au clavier
Le doigt ex-pausé sur la barre d'Espace
Est ce que tu sens ma Caresse ?
No sens ... sans unir
Entre ce plastique azerty
Démon moderne de l'impuissance
Privant no-sens , no-pouce
No deux mains , no futur
Est ce que tu as froid ?
Combien de fois , no-mains ...
No-sens frustrant l'in-no-sens
Humain nous sommes par nos sens
Bestiaire animal ou aucun regne végétal
No-pousse , pas d'herbe sous no-galipettes

moralité :
Le serpent ne vole pas , c'est sur le sol
Sa note favorite qui lui donne un sens
Que , ventre contre elle , il sent , il vit , il rampe


"La caresse recrée l'être qu'elle caresse. "

... tchac , tchac , deux S sur le clavier

Air Line

Du bout des doigts,
Ni sainte ni touche,
Me joue un soir
Pas farouche,
D'un instrument sans touche.

Moi, sur la touche
Son en bouche,
Instrument a vent...
Si dans mon Do
Pas touche ou bas bouche,
Me joue sans partition
L'air de la capitulation.

Entends le Nous
Gouter le Tout !

l'hirondelle et la manivelle

Cycle , saison , retour
Même temps , ensemble
Emotion , ressenti , horloge
Parralleles , droite confondue
Synchronisme , biologie
Vibration , onde , comme uni cation
Vie , Amour , comme union
Au delà de la logique
Sans explication , cerveau pas vide
Se laisser porter , explique moi
L'irrationnel présent
Confronté au réel
Mystique et effrayant
Simple et rassurant
Un enfant qui découvre
Une dimension hors de l'esprit
Agitation entre deux mondes
Présent , Passé , Futur

TOi , MOi , NOuS

Un chemin si nous , eux
Un dit par là , pas là
Une dit-rection , à suivre ...
L'autre , sens aucun doute
Jamais se perdre
De vue , panoramique ?
Au bout , sol démagnétisé
A soi ... toi même !
Un juste , la Vie ?
Info , le man-kenpis
Innonde la riviere
A remonter le court an
Des pendules , magnétiques
Cette fois , sept fois
Avant d'ouvrir la boue
Je sais , je sens , je suis
Le fil rouge
L'abris se vide
Le Sens ...

In-contre all

Se taire , écouter le silence
le bruit ne remplace pas l'absence
être là , être présence
in-Controlable tourbillon
du cerveau en bouillon
de culture du champignon
atomiques émotions
de censure d'élégance
in-Controlable impuissance
des larmes de l'Enfance

fusion de plomb

entre continuer et fuir
entre blanc et noir
entre le ciel et la terre
entre toi et moi
entre la mousse et la biere
entre l'image et le reflet
entre chat et chien
entre passion et raison
entre ça et moi
entre cigarette et cendrier
entre ma bouche sans filtre
entre le feu avec fumée
entre ce soir et demain

un soir qui balance , maitre aux normes
envie d'une écriture anarchique
balancement temporifique
dévergonditure de l'écriture
sans retenue , sens fioriture
dire n'importe quoi
et trouver un sens
unique de l'inconscience
désordochaotiquement orthographique
inventer des mots râles cérébrales
hé ma muse qui vire
c'est bon de se lacher les orteils
sentir le sol qui se réveille
à 8h00 l'appel de la chaussure
les clignotants de la voiture
tic tac c'est mardi

Notre train quotidien , amen

Vous partez en voyage
Départ dans l'instant
Fermeture des Portes
Vers d'autres pays sages
C'est maintenant
Qu'il vous porte
Au delà d'une autre page
C'est important
Ce qu'il vous apporte

Les trains du pas sage
A niveaux supérieur
Font le plein
Sur le paysage
De l'intérieur
C'est bien
Comme une image
Tout en couleur
De tout et de rien

Le Temps à Grande Vitesse
S'arretera un instant
Sur l'horizon
Un moment d'ivresse
Arret du temps
Que Léon
Savoure avec Tendresse

Vous avez dit Gueux , non ?

J'ai glissé de ma branche
Un lundi de Mars
D'entre les jambes venu
Du printemps
Je suis tombé
Comme un Songe velu
Je n'ai pas crié ...

Nous Eux

un noeud au mouchoir
pour ne pas oublier
un noeud dans ses cheveux
pour la décoiffer
un noeud papillon
pour encore s'envoler
un noeud sur la corde
pour mieux y grimper
un noeud coulant
pour s'y prendre
un euphémisme
pour dire tout ça

Neptune

Aqua rêve
De l'aquarium
De poissons mobiles
Flottant dans le ciel
D'eau salée
Délaissant le sol
Chants gémissant
D'une sirene
Doucement glissant
Pénétrant l'abyssal
D'obscurs remous
D'ondulation océane
Emouvant sable
De grain de peau
Dormir au fond de l'eau

Mercure

Pull Over
Sans effets
Sweet bonheur
Nu
Chaleur organique
Bouilloire orgasmique
Vu
Sans climatiseur
Emotions des faits
Tout en Couleurs


IN TACT

L'express de 11h00

Invasion matinale du néocortex marginal
Contusion cérébral toujours post noctembunal
Délire occipital d'un enfer abyssal en question sub linguale
Réponse astral vision d'image fractal rien de radical

Débiter des billets débiles rouler c'est habile
Dans le drap envelopper l'hiver est nudifié
Jusqu'ou aller sans esperer rien d'autre que rêver
Toucher le dedans décaler et dehors s'envoller

Des mots qui se bousculent en émeute rebele
La police de caracteres ne fait rien pour m'arreter
Un style qui est le mien chaotique et charnel
Une vision bordelique de l'ordre soupçonné

Que puis je ajouter à mes réponses
Que des questions qui s'enfoncent
Que d'autre on essayé en quinconce
Que mes doigts sur le clavier enfoncent

Les touches de ma vie ...

Kawa à dit

Encéphale Anges
On se doit des Fées
Ses deux Mains apportées
Danser Bras lanCés
En bout Cheminée
Lent Gué rOse
Sous Feu en
L'art Mot nie cas
C'est la prause
KaWa

Géo-physique

géographie du soir (extrait)

je te masse l'épaule ?
l'épaule nord ?
je vais perdre la boussole en découvrant
l'épaule sud
ton corps pour apprendre la géographie
refaire ensemble la cartographie
trouver des raccourcis
se perdre en chemin
pour ne faire plus qu' un.
une il et un elle...

accord perdu

accord majeur et consentant
je suspend cette note
accord de chanvre a nouer
étrange leçon
accord de moi trop d'importance
étrangle le son
accord on nous l'ombilical
étouffé en sourdine


dans tes accords imparfaits
pas fait de temps mort
le silence est dehors

aéro

avions nous le temps des ailes
hélices sages en boucles
ventant les mérites des alizés
sortir du nuage sans délai
pour gouter le kérosene
en vapeurs étourdissantes
avions nous le temps des ailes
le tour sans controle de l'engin
dirige les commandes
dans un silence radio sans pareil
avions nous le temps des ailes
hotesses turbulentes aux servitudes
uniformes de différences en compagnie
de voisins pas sages et complices
en sécurité derriere la ceinture
rotation sur l'axe suspendu dans le bleu
nous avions des ailes
nous avions le temps

Faute de temps

le futur est antérieur
le passé pas si simple
le présent n'est qu'indicatif
je suis imparfait
avec ça
il faut passer et composer

Mea pas culpa

introspection sur fond de grippe
méa culpa du thermometre
punition divine
le futur jugera
crime contre l'inhumain
pitié sans frontiere
au coin tu iras
défense de penser
en enfer j'irai
et de mes actes
je répondrai

Vautours de moi



il y a un temps mort...


j'ai touché le fond
de mes pensées
noyé sous 100 pieds d'idées
en apnée
synaptique

l'agitation imbécile
sur fond
de séduction
tourne en rond

j'assiste impuissant
au carnaval humiliant
de mes geoliers

en souffrance
je regarde glisser
ces engeances

entrez dans la transe
voyez comme on tremble

j'ai bu la tasse
j'ai avalé la cuillere
le jus était amer